La gentillesse : facteur d’efficacité
En 2012 le New York Times Magazine a parlé du Projet Aristote lancé par Google dont le but était de savoir ce qui rend une équipe de travail efficace. Pendant plus d’un an, des chercheurs, sociologues, psychologues organisationnels, statisticiens et ingénieurs de Google ont étudié des centaines d’équipes. Plusieurs facteurs ont été analysés sans résultat concluant. Ils ont finalement trouvé la réponse en s’intéressant aux normes de groupe (culture et règles implicites d’interaction) : les équipes sont meilleures lorsque les gens qui les constituent sont gentils les uns envers les autres.
En effet, la gentillesse favorise la sécurité psychologique, qui compte beaucoup pour les salariés. Plus précisément, elle correspond à la confiance en son équipe et sa hiérarchie, le respect mutuel, la possibilité de s’exprimer sans être jugé ou rejeté, la facilité d’expression, une ambiance de travail rassurante. La bienveillance permet aux salariés d’être plus soudés et plus performants.
Impact positif sur la santé
La gentillesse est également utile pour la santé, car elle entraine une réduction des maladies psychologiques et physiques telles que le burnout.
Cela est donc bénéfique pour les salariés, mais aussi pour l’entreprise car la gentillesse peut engendrer une baisse du taux d’absentéisme, des arrêts maladies et des démissions liées aux conditions de travail et aux relations avec les autres.