Il ne faut pas avoir honte de pleurer au travail
D’après une enquête d’Anne Kreamer réalisée en 2016, 41% des femmes et 9% des hommes ont déjà pleuré au travail. Nombreuses sont les femmes qui craignent d’être décrédibilisées par leurs pleurs. Elles se sentent honteuses, et encore plus mal après avoir pleuré (contrairement aux hommes).
Pourtant, lorsque quelque chose est pesant émotionnellement, il vaut parfois mieux s’exprimer plutôt que de tout garder pour soi et devenir une bombe à retardement. Tout être humain a des émotions, qu’il exprime plus ou moins facilement, et de manière différente. Certains expriment leurs émotions par la colère, certains pleurent. Il ne faut donc pas culpabiliser et avoir honte lorsqu’on pleure au travail.
D’ailleurs, en avril 2018, de nombreuses personnes, femmes et hommes, ont partagé leur expérience avec le hashtag #IveCriedAtWork sur les réseaux sociaux. Celui-ci a été créé suite à un chapitre du livre de Jennifer Palmieri, ancienne collaboratrice de Barack Obama et Hillary Clinton, qui assumait avoir pleuré dans toutes les pièces de la Maison-Blanche.
La mise en place d'un congé de déprime
La prise d'un congé spécifique en cas de tristesse a été rendu possible en Chine. Le fondateur de l’enseigne de supermarchés Pang Dong a annoncé en 2024 que ses collaborateurs pourraient prendre jusqu'à 10 jours de "congés malheur" quand ils en auraient besoin. Il nous arrive à tous de ne pas avoir le moral, quand c'est le cas, ne venez pas travailler. Telle est la vision de Yu Donglai. Pour prendre le congé, les salariés n'ont pas besoin de justifier leur demande. Cette initiative permet de préserver la santé mentale et de mettre en avant ce sujet important.
Ce congé de tristesse ne pourrait surement pas être instauré en France, étant donné q'un salarié doit obtenir un arrêt de travail lorsqu'il n'est pas en mesure d'aller au travail, qu'il s'agisse d'un problème physique ou psychique.