D’après un article de 2011, paru dans la Revue internationale de psychologie et de gestion des comportements organisationnels, 30% des salariés occidentaux seraient concernés. Il s’agit d’un risque difficile à comprendre par les autres. L’ennui est permanent, quotidien et ne survient pas uniquement lors de périodes d’activité creuses.

Causes
- Tâches sans intérêt
- Quantité de travail disponible trop faible
- Désintérêt pour le poste
- Surqualification
- Mise à l’écart
- Comportement passif-agressif
- Activité nécessitant peu d’action, de réflexion
- Déclassement professionnel
Symptômes
- Simuler une activité chargée ou normale afin de cacher le problème et ne pas perdre son emploi
- Paraître être stressé, débordé pour ne pas obtenir une tâche ennuyeuse supplémentaire
- Faire semblant d’être impliqué professionnellement en restant à son poste, voire en dehors des horaires de travail (impression de travail continuel en déjeunant à leur bureau par exemple)
Conséquences
Pour le salarié :
- Fatigue
- Démotivation
- Sentiment de honte
- Troubles du sommeil
- Anxiété
- Perte d’estime de soi
- Augmentation du risque d’infarctus et de maladies cardiovasculaires
Pour l’employeur :
- Charge financière
- Congés maladie plus fréquents
- Faible fidélité à l’entreprise
Qui est concerné ?
Tout le monde peut être concerné. Cependant, il semblerait que la fonction publique et le secteur tertiaire soient les plus touchés.
Conseils
- Si un seul salarié est touché : Demander un entretien avec son supérieur pour indiquer son désir d’investissement, montrer sa réelle motivation. La répartition des tâches et les missions attribuées seront sûrement étudiées.
- Consulter son compte personnel de formation pour essayer d’obtenir une formation ou une évolution professionnelle, une reconversion.