D’une part, une mauvaise santé baisse la productivité. La pollution atmosphérique (poussière, moisissures, composés organiques volatils…) a des effets néfastes sur notre santé : maux de tête, toux, éternuements, irritation des yeux…
Les particules de pollution passent dans le sang, remontent jusqu’au système nerveux, s’installent et dégradent nos fonctions cognitives.
Une durée d’exposition longue ou répétitive peut entraîner de graves conséquences (anxiété, dépression).
Ainsi, les chercheurs américains ont indiqué que pourrait être plus problématique pour les métiers les plus intellectuels.
En outre, l’étude américaine réalisée auprès des salariés du centre d’appel Ctrip en Chine (qui ont donc un travail sédentaire comme une grande partie des salariés du monde) montre bien qu’une meilleure qualité d’air améliore la productivité. En effet, quand les niveaux de pollution de l’air sont jugés bons par l’Environmental Protection Agency (IQA de 0 à 50), la productivité des salariés est augmentée de 5 à 6%, comparé à lorsque les niveaux sont néfastes (IQA de 150 à 200)
D’autre part, la pollution de l’air engendrerait une réduction du nombre d’heures de travail réalisées (arrêts maladie). En 2014, Hanna Rema et Oliva Paulina ont constaté que la fermeture d’une raffinerie à Mexico City a permis de réduire la pollution au SO2 d’environ 20% dans un rayon de 5km. Ensuite, le nombre d’heures de travail effectuées a augmenté de 3,5%.