Parler au collègue concerné
Pour régler cette situation injuste, la première étape est de rester calme et de discuter avec la personne concernée :
- Expliquez-lui ce qui pose problème
- Indiquez-lui que son comportement impacte votre charge de travail
- Rappelez que les heures de travail sont faites pour travailler
- Précisez-lui que vous êtes pas là pour faire son travail
- Dites-lui que vous avez autant de travail à faire
- Soyez ouvert en étant disponible pour l’aider à s’organiser s’il change
- Montrez-lui que vous essayez d’arranger les choses et pas de le punir
- Faites-lui prendre conscience que son comportement n’est pas juste pour les autres
- Essayez-de connaitre la raison de son manque de productivité : paresse, problèmes familiaux ou de santé, bore-out…
Avoir une discussion sur le sujet peut être soulageant mais ne résout pas toujours le problème. Retentez une ou deux fois, et passez à l’étape suivante si nécessaire.
En parler à l’employeur
Souvent, les salariés impactés ne souhaitent pas dénoncer leur collègue, pour ne pas culpabiliser, ne pas risquer de passer pour des traitres ou des délateurs… Si vous avez discuté avec votre collègue mais que son comportement ne s’améliore pas, il vaut mieux prévenir votre supérieur, même si vous n’en avez pas envie, plutôt que de subir en silence :
- Dans un premier temps, laissez-entendre que certains en font moins que d’autres
- Expliquez précisément les répercussions que le comportement de votre collègue a sur les autres et leur travail.
- Fournissez des preuves et des statistiques
- Si d’autres collègues font le même constat que vous, ils pourront appuyer vos propos
C’est au supérieur de s’assurer que tout se passe correctement pour ses collaborateurs (partage des tâches, ambiance, respect des règles…). Pourtant en réalité, les salariés constatent souvent que le manager ne fait rien dans ce genre de situation. Soit il n’en a pas conscience, soit il fait semblant de ne pas remarquer… Et quand celui-ci est au courant, il trouve des excuses au salarié (Il a des problèmes personnels, des problèmes de santé. Il a eu un arrêt maladie la semaine dernière. Il s’agit d’un salarié protégé…) et parfois non, mais il n’agit pas pour autant. Cela peut être dû à un manque de courage, une crainte d’être jugé par les salariés, de passer pour un méchant ou d’être remis en question.