Que faire si mon collègue ne travaille pas (beaucoup) ?

Le 01/02/2022

Dans Communication en entreprise

Vous avez certainement remarqué ou vécu au moins une fois cette situation : l’un(e) de vos collègues travaille peu, voire pas du tout, de manière cachée ou assumée. C’est injuste, frustrant, et pas toujours facile à gérer. Comment réagir lors votre collègue n’est pas du tout productif ?

Mon collègue ne travaille pas vraiment, voire pas du tout : que faire ?

Le comportement du collègue improductif

Lorsqu’un collègue est improductif, il peut soit l’assumer ou cacher les faits. Certains passent leur temps sur leur smartphone, à checker les réseaux sociaux ou à passer des appels personnels. D’autres, arrivent en retard, font semblant d’être overbookés, règlent leurs affaires personnelles, prennent de longues ou nombreuses pauses et se pressent de quitter le bureau, parfois avant l’heure. Forcément, lorsqu’une personne ne travaille pas, ou peu, il arrive fréquemment que son travail ne soit pas fait correctement ou dans les délais prévus.

Les conséquences de ce comportement

Cette situation a évidemment un mauvais impact sur l’environnement de travail. Elle va être agaçante et frustrante pour les salariés qui font leur travail et respectent les règles. Leur charge de travail peut augmenter par la faute du salarié improductif.  Elle peut également démotiver les salariés. En effet, il est difficile de donner le meilleur de soi-même sans rancœur, quand un salarié ne fait quasiment rien, mais gagne le même salaire, voire plus à la fin du mois.

Il est important que les autres salariés ne se laissent ni influencer ni distraire par le salarié improductif. Personne ne lui dit rien au sujet de ses pauses interminables ? Pas la peine d’en faire autant. Il ne faut pas non plus passer son temps à prêter attention à ce qu’il fait (ou ne fait pas). Bien que la situation soit insupportable, elle ne doit pas être une distraction.

Collegue ne travaille pas

Mon collègue ne travaille pas : Comment réagir ?

Parler au collègue concerné

Pour régler cette situation injuste, la première étape est de rester calme et de discuter avec la personne concernée :

  • Expliquez-lui ce qui pose problème
  • Indiquez-lui que son comportement impacte votre charge de travail
  • Rappelez que les heures de travail sont faites pour travailler
  • Précisez-lui que vous êtes pas là pour faire son travail
  • Dites-lui que vous avez autant de travail à faire
  • Soyez ouvert en étant disponible pour l’aider à s’organiser s’il change
  • Montrez-lui que vous essayez d’arranger les choses et pas de le punir
  • Faites-lui prendre conscience que son comportement n’est pas juste pour les autres
  • Essayez-de connaitre la raison de son manque de productivité : paresse, problèmes familiaux ou de santé, bore-out

Avoir une discussion sur le sujet peut être soulageant mais ne résout pas toujours le problème. Retentez une ou deux fois, et passez à l’étape suivante si nécessaire.

En parler à l’employeur

Souvent, les salariés impactés ne souhaitent pas dénoncer leur collègue, pour ne pas culpabiliser, ne pas risquer de passer pour des traitres ou des délateurs… Si vous avez discuté avec votre collègue mais que son comportement ne s’améliore pas, il vaut mieux prévenir votre supérieur, même si vous n’en avez pas envie, plutôt que de subir en silence :

  • Dans un premier temps, laissez-entendre que certains en font moins que d’autres
  • Expliquez précisément les répercussions que le comportement de votre collègue a sur les autres et leur travail.
  • Fournissez des preuves et des statistiques
  • Si d’autres collègues font le même constat que vous, ils pourront appuyer vos propos

C’est au supérieur de s’assurer que tout se passe correctement pour ses collaborateurs (partage des tâches, ambiance, respect des règles…). Pourtant en réalité, les salariés constatent souvent que le manager ne fait rien dans ce genre de situation. Soit il n’en a pas conscience, soit il fait semblant de ne pas remarquer… Et quand celui-ci est au courant, il trouve des excuses au salarié (Il a des problèmes personnels, des problèmes de santé. Il a eu un arrêt maladie la semaine dernière. Il s’agit d’un salarié protégé…) et parfois non, mais il n’agit pas pour autant. Cela peut être dû à un manque de courage, une crainte d’être jugé par les salariés, de passer pour un méchant ou d’être remis en question.

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