Après l’accouchement, la mère ou l’enfant décède : quelles conséquences sur le congé maternité ?
Décès de l’enfant
La mère bénéficie d’un arrêt maladie, dont la durée est indiquée par le médecin, :
si l’enfant n’est pas né vivant
ou, s’il est décédé alors qu’il était né avant 22 semaines d’aménorrhée
ou, si son poids de naissance était inférieur à 500 grammes.
Elle bénéficie du congé maternité, pour la durée du repos observé :
si l’enfant n’est pas né vivant
ou, s’il est décédé alors qu’il était né à partir de la 22ème semaine d’aménorrhée
ou, si son poids à la naissance était d’au moins 500 grammes.
Décès de la mère
Si la mère décède durant le congé postnatal (débutant à la date de l’accouchement), le père peut bénéficier du congé postnatal et percevoir les indemnités journalières, s’il cesse son activité professionnelle. S’il ne demande pas à percevoir les indemnités, la personne qui vivait en couple avec elle (mariage, pacs, concubinage) peut en bénéficier.
Il existe un congé en cas d’interruption médicale de grossesse. Est-ce que dans le cas d’une interruption volontaire de grossesse (avortement), un congé peut-il également être accordé aux salariées et à leur partenaire ?
L'assistance médicale à la procréation (AMP), anciennement appelée procréation médicalement assistée (PMA) permet de bénéficier d’autorisations d’absences pour les actes médicaux nécessaires. Découvrez les modalités de ces absences.