Quand un licenciement économique est envisagé pour un salarié, le congé de conversion lui permet de bénéficier sous conditions d’actions favorisant son reclassement, telles que : soutien d’une structure d’aide au reclassement, possibilité d’avoir un bilan d’évaluation, actions de formation ou d’adaptation pour une réinsertion professionnelle rapide.
Comment bénéficier du congé de conversion ?
Un congé de conversion peut être accordé au salarié si :
- Il est volontaire pour y adhérer
- Une convention de congé de conversion a été signée entre l’entreprise et l’Etat (article L5123-2 du code du travail)
- Son emploi doit être supprimé dans le cadre d’un licenciement économique
La durée du congé, fixée par l’employeur, est de 4 mois minimum.
Contrat et rémunération durant le congé de conversion
Le contrat de travail est suspendu pendant celui-ci, le salarié est donc dispensé d’activité dans l’entreprise durant cette période.
Selon l'article L5123-2 du Code du travail, une allocation de conversion au moins égale à 65% de la rémunération moyenne des 12 derniers mois précédant l’entrée en congé est perçue par le salarié. Le montant de celle-ci doit atteindre au minimum 10,10€ par heure, multipliée par la durée collective de travail de l’entreprise (ex : 35 heures).
L’employeur peut licencier le salarié pour motif économique si celui-ci n’a pas retrouvé d’emploi pendant le congé.