Faut-il ajouter ses collègues et son patron sur les réseaux sociaux ?

Le 13/10/2025

Dans Communication en entreprise

Avoir un compte sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, TikTok, Pinterest...) est devenu commun pour la plupart d’entre nous. Généralement, ce sont des informations et photos personnelles qui y sont publiées et partagées. Est-ce une bonne idée de mélanger vie professionnelle et personnelle ? En cas d'hésitation, découvrez si vous devriez ajouter et accepter vos collègues et votre patron sur les réseaux sociaux.

Réseaux sociaux : Faut-il accepter les demandes de ses collègues, son patron ?

Avoir deux comptes distincts

Vous pouvez créer deux comptes distincts sur Facebook ou Instagram : l'un réservé à vos proches, l’autre à votre réseau professionnel. Ainsi, il vous suffit de vérifier que vous êtes connecté au bon compte afin de publier des statuts, repartager des publications et publier des photos.

Entente et confiance

Si vous êtes proche de vos collègues ou de votre patron, il semble ne pas y avoir de raison de refuser les demandes d'ajout sur les réseaux sociaux. Par exemple : dans les petites entreprises, le niveau hiérarchique est peu visible car l’effectif est peu élevé. De ce fait, les gens sont généralement plus proches et deviennent parfois amis.

Paramétrer son compte

Vous pouvez accepter votre patron ou vos collègues vous suivent sur un réseau social : cela ne vous oblige pas à vous priver totalement de l'utiliser comme vous le faisiez auparavant. Sachez qu'il existe généralement des paramètres pour définir la visibilité de votre contenu. Vous pouvez donc restreindre l'accès à vos stories, à certains posts ou informations privées.

Ne pas lancer l’invitation

S'il s'agit d'un supérieur hiérarchique, la demande d'ajout sur un réseau social personnel peut paraître intéressée. Mieux vaut donc attendre que l'invitation soit effectuée.

Réseau social pour la sphère personnelle

Vous avez le droit de refuser des demandes d'accès à vos réseaux sociaux personnels. Pour cela, mieux vaut donner une raison pour ne pas vexer ou blesser les gens. Si c’est car vous n’aimez pas la personne, ce n’est peut-être pas la meilleure chose de lui dire clairement. Indiquez que vous préférez réserver vos réseaux sociaux à votre cercle privé.

Ajout sur un réseau professionnel

Si vous recevez une demande sur un réseau social personnel, vous pouvez envoyer une demande de connexion sur un réseau professionnel tel que LinkedIn en retour. De ce fait, la personne comprendra surement d’elle-même que vous conservez votre compte Facebook ou Instagram pour vos proches.

Ne rien faire

Laisser en attente une demande reçue n’est pas la meilleure solution, même si on pourrait le croire. En effet, si vous faites cela en ajoutant le fait que vous n’allez jamais sur tel réseau social, cela vous oblige à cacher votre activité pour rester crédible (exemple : ne plus changer de photo de profil ou de couverture).

Avoir un profil public

Il s’agit de la pire des erreurs. Si votre compte est public, que vous ne faites pas attention à qui peut accéder aux informations que vous publiez, tout le monde verra tout ce que vous faites. Ce n’est pas la meilleure façon de paraitre professionnel.

Facebook demande amitie

Ne critiquez pas votre employeur sur les réseaux sociaux

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un employeur bienveillant. Si vous n’appréciez pas ou n’avez pas de bons rapports avec votre employeur, ne le critiquez pas sur Facebook. En effet, en tant que salarié, vous avez une obligation de loyauté envers votre employeur. Certes, il y a le droit à la liberté d’expression, mais l’obligation de respecter votre employeur et de veiller à la protection de sa réputation prime.

En outre, vos publications pourraient être utilisées comme preuve devant un juge en cas de conflit. En 2016, un salarié a perdu son emploi quelques heures après le début de son travail. Après avoir publié sur Facebook des critiques accusant son employeur de mauvais traitements envers ses clients, celui-ci l’a poursuivi pour diffamation et atteinte à sa réputation. Le salarié a dû payer 17 500 dollars.

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