Grève perlée
Elle consiste à ralentir volontairement le travail, dans des conditions volontairement défectueuses. L’activité n’est pas totalement interrompue. Cela n’est pas considéré comme une grève au sens de la loi et est donc illégal en France. Il s’agit d’une inexécution des obligations contractuelles de la part du salarié.
Grève d’autosatisfaction
Elle est illicite car l’employeur n’a pas de marge de négociation. Les salariés s’accordent eux-mêmes satisfaction à leurs réclamations. Il peut s’agir par exemple de faire le pont lors du vendredi de l’Ascension sans autorisation de l’employeur en prétextant le droit de grève.
Grève du zèle
Il s’agit d’exécuter le travail en appliquant strictement les consignes données, afin que l’exécution soit ralentie voire qu’un ou plusieurs services soient de ce fait bloqués. Le travail est réalisé, le salaire est perçu mais la productivité baisse très fortement. Ce type de grève est interdit en France dans la fonction publique.
Grève tournante
Les grévistes se concertent et se relaient pour faire grève afin que les effectifs de travail ne soient jamais au complet dans l’entreprise, sans perte importante de salaire. Sont affectées successivement des catégories professionnelles (grève tournante verticale) ou des secteurs d’activité (grève tournante horizontale). La grève tournante est licite sauf si elle désorganise l’entreprise. Elle est prohibée dans le secteur public.
Grève solidaire
Il s’agit d’un arrêt collectif du travail ayant pour but est d’être solidaire en soutenant les revendications d’une autre catégorie de salariés en grève.
Grève générale
La grande majorité ou l’ensemble des travailleurs d’un pays sont rassemblés pour les mêmes revendications principales.