Le maquillage est source d’inégalités au travail
D’abord, la rédactrice américaine Olga Khazan du journal The Atlantic nomme les inégalités créées par le maquillage "Makeup tax", dans un article rassemblant plusieurs études à ce sujet. En effet, il arrive que l’apparence ait un impact sur la fiche de paie : les femmes qui se maquillent semblent avoir une meilleure réussite professionnelle que les autres. En plus, cette nécessité de féminité est contraignante, coûte du temps et surtout de l’argent.
En outre, une étude réalisée par des professeurs d’Harvard et de Boston et financée par Procter & Gamble (commercialisant de grandes marques de maquillages), a été publiée dans le New York Times. Celle-ci montre que la perception qu’ont les gens des femmes est différente si elles sont maquillées ou non. Une femme bien maquillée semblerait plus aimable, digne de confiance et compétente. En étant trop maquillée, elle paraîtrait moins fiable.
Comment se maquiller pour le travail ?
Il n’existe pas de maquillage type, mais au travail, mieux vaut éviter d’avoir un maquillage trop chargé ou festif (paillettes, smoky-eyes charbonneux, rouge à lèvres foncé...). Il est préférable d’opter pour un maquillage naturel, camouflant les petits défauts. Pour cela, choisir un fond de teint, une crème teintée ou un anti-cernes adapté à sa couleur de peau est essentiel.
Aussi, naturel ne veut pas dire fade : on peut mettre du rouge à lèvres, du fard à paupières, du mascara, du crayon khôl, de l’eye-liner, du blush ou du vernis à ongles, du moment que les couleurs sont bien choisies et la quantité bien dosée.
Par ailleurs, pour qu’il soit soigné, veillez à appliquer correctement votre maquillage, en utilisant le bon matériel et les bonnes techniques.