Quand et à qui demander une lettre de recommandation ?

A qui demander une lettre de recommandation ?

Une lettre de recommandation peut être demandée à une personne de votre réseau professionnel, qui saura mettre en avant vos compétences et vos qualités. Il peut s’agir d’un employeur (l’importance du statut inspire la confiance), d’un manager (qui a pu suivre de plus près votre travail), d’un tuteur (qui vous a accompagné quotidiennement), d’un collègue avec qui vous avez travaillé en équipe, ayant un niveau de poste supérieur au vôtre.

En outre, demandez votre lettre de recommandation à quelqu’un avec qui vous êtes en bons termes (fin de contrat, rupture conventionnelle, licenciement économique). Si vous étiez en conflit ou si vous avez été licencié suite à une faute ou à un abandon de poste par la personne à qui vous souhaitez demander la lettre, elle risque de trouver cela déplacé. S’il s’agissait d’une démission, cela dépend si elle avait été bien acceptée ou non.

Pour information, il est légal de refuser d’écrire une lettre de recommandation.

Quand demander une lettre de recommandation ?

Une lettre de recommandation peut être demandée si vous êtes à la recherche d’un emploi, si vous souhaitez publier votre candidature sur un site d’annonce d’emploi ou un réseau social professionnel, si vous êtes à la recherche d’un stage, si vous devez faire un dossier pour intégrer une école… Ne vous y prenez pas à la dernière minute.

Comment demander une lettre de recommandation ?

Indiquez à votre interlocuteur que vous cherchez un poste dans un domaine en particulier ou qu’une annonce d’emploi vous intéresse, et que vous souhaitez qu’il appuie votre candidature. Pour lui simplifier la tâche, proposez-lui un modèle de lettre de recommandation. Et bien sûr, n’oubliez pas de le remercier, pour le temps qu’il vous consacre et son aide, et de l’informer de la suite.

fausse lettre de recommandation : risques

Une lettre de recommandation est assimilable à une attestation. Ainsi, le fait d’en établir une fausse est puni pénalement d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende selon l’Article 441-7 du Code pénal.