Licenciement pour faute simple : étapes et délais à respecter
L'employeur dispose d'un délai de 2 mois pour sanctionner la faute à compter de sa commission ou à partir du moment où il en a connaissance, conformément à l'article L1332-4 du Code du travail.
Entretien préalable au licenciement pour faute simple
Le salarié est ensuite convoqué à un entretien préalable à un éventuel licenciement (article L1232-2 du Code du travail). La convocation peut être adressée par LRAR ou remise en main propre contre décharge.
L’entretien doit avoir lieu au minimum 5 jours après réception de la lettre de convocation par le salarié. Durant ce délai, il se prépare à l’entretien et peut désigner une personne pour l’assister : un salarié de l’entreprise s’il y a des représentants du personnel, ou s’il n’y en a pas, celui-ci devra choisir sur la liste des conseillers du salarié consultable à l’inspection du travail ou en mairie.
Lors de l’entretien : les faits reprochés sont présentés au salarié, et ses explications doivent être écoutées. A compter de l’entretien, l’employeur dispose de 48 heures minimum et d’un mois maximum pour réfléchir et prendre une décision.
Licenciement pour faute simple : prise de décision
Si l'employeur renonce au licenciement, il ne donne pas suite à l’entretien, mais peut choisir une autre sanction, plus légère : un avertissement ou mise à pied disciplinaire par exemple.
S’il n’y renonce pas, l’employeur a un mois maximum après l’expiration d’un délai de 48 heures pour envoyer une LRAR au salarié, pour notifier le licenciement et les motifs précis et vérifiables de celui-ci.
En cas de lettre insuffisamment ou non motivée, le licenciement pourrait être considéré comme dénué de cause réelle et sérieuse, et le salarié pourrait obtenir des dommages-intérêts.